Deuils

 Il y a toujours des deuils à faire. Pas nécessairement de personnes, bien que là, c'est parfois plus facile quand les gens qui partent sont rendus si malades ou si vieux qu'ils n'ont plus de vie agréable.
Ce que je trouve difficile, c'est les deuils de projets, d'espoirs et de rêves.
J'ai essayé de nous faire une maison ou nous serions bien, mais ça n'a pas duré.
Au début j'étais bien contente de rester ici. C'était facile. On a eu de la chance.
Puis c'est devenu difficile. plein de choses se sont mises à aller de travers. Je me suis sentie tellement seule.
Maintenant, il faut faire le deuil de tous ces rêves. Il faut, comme le dit Wayne Dyer mourir quand on est encore vivant.
Pour le moment, je suis d'une immense tristesse. Je l'ai aimée  cette maison, je l'aime encore. Il faut s'en détacher. Il faut regarder en avant.
Probablement que vieillir c'est ça. Faire des deuils et aller vers la sérénité.
J'y arriverai.

La nuit dernière

La nuit dernière, j'ai rêvé de la maison de la rue B.
Papa y habitait seul, maman était malade et ailleurs. Sur le mur du salon, il y avait eu du papier peint que papa avait enlevé et bizarrement, le mur était fait de contre-plaqué.
Ensuite, nous sommes allés dehors et il y avait des maisons construites à l'arrière et même un chemin qui ne menait nulle part puisqu'il arrivait jusqu'à la cour arrière de notre maison.
Je ne me rappelle pas avoir rêvé de cette maison avant.

Cette année-là

Ce matin, au déjeuner, j'ai pris une petite assiette achetée en Irlande. Je ne me souviens plus quand je l'ai achetée., mais je me rappelle ou c'était.
J'ai pensé à cette année passée là-bas. Dans mes souvenirs tout a été beau, mais je sais bien qu'il y a eu des jours ou tout n'allait pas bien.
Cette année-là reste dans mes souvenirs peur-être la plus belle année de ma vie.
Même si, comme je l’ai dit, tout n’a pas été rose.
En ce temps-là, il y avait quelque chose devant moi.