lundi 18 juillet 2011

Hier

Hier quelqu'un m'a téléphoné pour me dire qu'il avait trouvé un chat. J'espérait tellement que c'était ma petite minoune. C'était un pauvre petit chat tout ébouriffé. Ce n'était pas ma minoune. J'étais tellement déçue.
Comme une idiote, j'ai pensé qu'il porterait le chat à la SPA, mais il l'a simplement remis dehors.
Pauvre petit minou! Si j'avais été plus brillante, je l'aurais mis dans le transporteur et je l'aurais ammené à la SPA, mais je pensais bien qu'il le ferait. Je n'y ai pensé qu'après, comme toujours.
J'ai tellement de peine. Je me répète (en m'inspirant de S. Gawin) : Dorcas revient d'ici le 8 août ou quelque chose de mieux arrive.
                        C'est le chat qui mange de la nourriture que j'ai mise pour attirer Dorcas ici                    
Je lui ai dit de faire un message à Dorcas que nous l'attendons.
Les derniers mois on été si difficile avec toute cette affaire du logement. J'espérais qu'arrivés en juillet les choses iraient mieux, mais c'est pareil sinon pire. Quand cela ira t'il mieux. Est-il possible d'avoir un peu de bonheur? Ou, à défaut, pas trop de peine.
Il me revient un poème de Gilles Vigneault que j'avais appris au secondaire :

Une femme seule au monde
S'en est allée de la ville
Mais n'a pas eu de départ.
Une femme seule au monde
Ne s'en va de nulle part
A moins que cet inconnu
Qui l'a suivie à la gare
Et l'a regardée partir
Ne se dise en revenant
C'est dommage: elle était belle!
La voilà donc qui part
Sans savoir que, derrière elle,
Quelqu'un fait de son départ
Quelque chose, quelque part.
Il me semble que ça s'applique à Dorcas : elle est terriblement regrettée. Il me semle toujours la voir arriver sur la gallerie en arrière.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire